Cet ouvrage est le 160ème publié

dans la collection À tous les vents

par la Bibliothèque électronique du Québec.

 

 

La Bibliothèque électronique du Québec

est la propriété exclusive de

Jean-Yves Dupuis.

 

 



[1] Sheffield, aujourd’hui encore, est renommé pour sa coutellerie; c’est le Châtellerault de l’Angleterre.

[2] Un des griefs les plus graves de ces temps d’oppression étaient les lois forestières; ces statuts oppressifs furent le produit de la conquête normande, car les lois saxonnes à l’endroit de la chasse étaient douces et humaines, tandis que celles de Guillaume, qui était fort attaché à cet exercice, ainsi qu’à ses droits, furent tyranniques au dernier point.

La création de la new forest témoigne de sa passion pour la chasse; car, pour arriver à cette création, un grand nombre de villages furent réduits à l’état de celui dont le souvenir a été célébré par mon ami M. William Stewart Rose.

« Au milieu des ruines de l’église, le corbeau nocturne trouve un mélancolique asile; l’impitoyable conquérant, que son crime soit puni! renverse cette petite cité pour agrandir sa chasse. »

La mutilation des chiens qui pouvaient être à la garde des troupeaux, et qui avait pour but de les empêcher de courre le daim, s’appelait lawing et était d’un usage général. La charte de la forêt, destinée à amoindrir ces maux, déclare que l’inquisition ou l’examen de mutilation des chiens sera faite une fois tous les trois ans, et qu’elle sera faite alors sous les yeux et l’attestation des magistrats et non autrement, et que ceux dont les chiens seront trouvés en contravention auront à payer trois schellings d’amende; et qu’à l’avenir le boeuf d’aucun homme ne sera saisi pour la lawing, c’est-à-dire pour la mutilation. Cette lawing ou mutilation serait accomplie dans la forme ordinaire, qui est que trois griffes seront coupées à l’extérieur du pied droit.

Voyez à ce sujet l’Essai historique sur la grande charte du roi Jean (un fort beau volume), par Richard Thompson.

[3] Cette plaisanterie, que nous devons nous borner à faire comprendre sans la rendre littéralement, est l’exemple de ce que dit plus haut Walter Scott de l’introduction des mots normands dans la langue saxonne. Ox et beef veulent dire tous les deux boeuf. Seulement, ox est le mot saxon, et beef le mot normand.

[4] Esclaves nègres. – Quelques critiques, d’une exactitude un peu trop sévère peut-être, ont trouvé matière à contestation, dans le teint des esclaves de Brian de Bois-Guilbert, comme complètement contraire au costume et aux habitudes. Je me rappelle qu’une pareille objection a été faite, à l’égard de certains fonctionnaires noirs que mon ami Mat Lewis introduisit comme gardes et satellites du méchant baron, dans son roman intitulé Le Spectre du Château. Mat a traité cette objection avec un profond mépris, et soutenu, pour toute réponse, qu’il avait rendu les esclaves noirs afin d’obtenir un contraste frappant, et que, s’il eût pu obtenir un avantage semblable en faisant son héroïne bleue, son héroïne eût été bleue.

Je ne prétends pas plaider les immunités de mon oeuvre aussi audacieusement que l’a fait pour la sienne mon ami Mat; mais je ne veux pas admettre non plus que le moderne auteur d’un roman ancien soit tenu de se limiter à la représentation seulement de choses dont on ne peut prouver l’existence au temps qu’il décrit, pourvu qu’il ne sorte ni du possible ni du naturel, et ne fasse pas d’anachronisme flagrant. Sous ce point de vue, que peut-il y avoir de plus naturel que de voir les templiers, qui, nous le savons, imitaient exactement le luxe des guerriers asiatiques contre lesquels ils combattaient, se servir des Africains prisonniers que le sort de la guerre avait fait passer d’un esclavage dans un autre? Je suis certain que, si nous ne possédons pas des preuves qu’ils l’ont fait, il n’y a rien, de l’autre côté, qui nous oblige positivement à en conclure qu’ils ne l’ont pas fait. De plus, un roman nous en fournit un exemple :

« Jean de Rampayne, excellent jongleur et ménestrel, entreprit d’effectuer l’évasion d’un certain Audulfe de Bracy, en se présentant déguisé à la cour du roi qui le tenait prisonnier. Dans cette intention, il teignit ses cheveux et toute sa personne d’un noir de jais, de sorte qu’il ne lui restât de blanc que les dents; et il réussit à s’imposer au roi comme un ménestrel éthiopien. »

Il effectua par ce stratagème l’évasion du prisonnier.

Il faut donc que les nègres aient été connus en Angleterre pendant les siècles obscurs, (Dissertation sur les romans et les ménestrels, mise en tête des anciens romans en vers de Riton, p, 187.)

[5] Titre correspondant à celui de gentilhomme campagnard.

[6] Ces boissons étaient en usage chez les Saxons, comme nous le dit M. Turner. Le morat se composait de miel, assaisonné de jus de mûre. Le pigment était une liqueur douce et riche composée de vin très épicé et adouci par le miel. Les autres liqueurs n’ont pas besoin d’explication.

[7] Il n’y avait point de langage que les Normands distinguassent plus formellement de la langue ordinaire que les termes de chasse; les objets de leur poursuite, soit oiseaux, soit quadrupèdes, changeaient de nom tous les ans, et il y avait cent termes conventionnels que l’on pouvait ignorer sans être dépourvu pour cela des marques distinctives de l’aristocratie. Le lecteur peut consulter sur ce point le livre de Mme Juliana Berner; l’origine de cette science fut attribuée à sir Tristrem, fameux par ses aventures tragiques avec la belle Isault. Comme les Normands se réservaient strictement le plaisir de la chasse, les termes de ce jargon spécial étaient tous empruntés à la langue française.

[8] À cette époque, les juifs étaient soumis à un échiquier consacré spécialement à cet objet, et qui leur imposait les contributions les plus exorbitantes.

[9] Guillaume le Roux n’a pas eu d’enfant.

[10] Ces lignes font partie d’un poème inédit de Coleridge, dont la muse nous taquine si souvent avec des fragments qui indiquent sa puissance, tandis que la manière dont elle les prodigue trahit son caprice; cependant, ces esquisses inachevées prouvent plus de talent que les chefs-d’oeuvre des autres.

[11] Ce terme de chevalerie, transmis à la loi, nous a donné l’expression d’être atteint de trahison.

[12] Bauséant était le nom de la bannière des templiers, qui était moitié blanche, moitié noire, pour indiquer, dit-on, qu’ils étaient justes et candides envers les chrétiens, mais noirs et terribles envers les infidèles.

[13] Il n’y avait rien parmi les Saxons de si ignominieux que de s’attirer cette épithète injurieuse. Guillaume le Conquérant, si haï qu’il fût de ce peuple, continua à rallier des forces nombreuses d’Anglo-Saxons autour de son étendard, en menaçant de stigmatiser ceux qui resteraient chez eux du nom de niderings.

C’est, je crois, Bartholin qui cite ce mot comme ayant eu une grande influence sur les Danois.

[14] Tous nos lecteurs, si peu versés qu’ils soient dans les vieilles chroniques, reconnaîtront facilement, dans le clerc de Copmanhurst, le frère Tuck, ce confesseur jovial de la troupe de Robin Hood, le frère tonsuré de l’abbé de Fountain’s-Abbey.

[15] Tralala. Il faut rappeler au lecteur que le refrain de derry down passe pour être aussi ancien non seulement que l’époque de l’heptarchie, mais que celle des druides, et l’on dit que le même refrain a été employé par ces vénérables personnages dans leurs hymnes lorsqu’ils allaient dans la forêt cueillir le gui sacré.

[16] Un arrière-souper, ou second souper, était un repas de nuit, ou quelquefois une collation donnée à une heure avancée, après le souper ordinaire.

[17] Une grande erreur topographique se trouve ici dans les premières éditions. La bataille sanglante dont parle le texte, qui fut livrée par le roi Harold et gagnée par lui sur son frère Tostig le rebelle, et sur un corps auxiliaire de Danois ou hommes du Nord, a été rapportée dans le texte et dans une note correspondante comme ayant eu lieu à Stamford, dans le Leicestershire, et sur la rivière de Welland. Ceci est une erreur dans laquelle l’auteur a été conduit en se fiant à sa mémoire et en confondant ainsi deux places du même nom. Le Stamford, Strangford ou Staneford, où la bataille fut réellement livrée, est un gué de la rivière de Derwent, à une distance d’environ sept milles d’York, et située dans le vaste et opulent comté de ce nom. Un grand pont de bois sur le Derwent, dont on montre la position au voyageur curieux par un arc-boutant encore debout, fut énergiquement disputé. Un Norvégien le défendit longtemps seul et fut à la fin percé d’un coup de lance, qui lui fut poussé, à travers les planches du pont, par des hommes placés dans un bateau au-dessous.

Les environs de Stamford, sur le Derwent, offrent encore quelques indices de la bataille. On y retrouve souvent des fers de cheval, des épées, des pointes de hallebarde; un endroit porte le nom de Danes well (puits des Danois), un autre celui de Battle plain (plaine de la bataille).

D’après une tradition que l’arme qui servit à tuer le champion norvégien ressemblait à une poire, ou, comme d’autres disent, parce que le bateau dans lequel se trouvait le soldat qui frappa le coup avait cette forme, les gens du pays ont l’habitude d’ouvrir le grand marché qui se tient à Stamford par une cérémonie qu’on désigne sous le nom de Pear pie feast (fête du pâté de poires); ce qui n’est peut-être qu’une corruption de Spear pie feast (fête du pâté de la lance). On peut recourir, pour d’autres détails, à l’Histoire d’York, par Drake. L’erreur de l’auteur lui a été signalée de la manière la plus obligeante par M. Robert Best, Esq., de Bossalhouse. La bataille eut lieu en 1066.

[18] Nous ne garantissons nullement l’exactitude de ce trait d’histoire naturelle, que nous rapportons sur l’autorité du manuscrit Wardour. W. S.

[19] Henry’s Hist. Ed. 1805, vol. VII, p. 346.

[20] Le démon des anciens Saxons.

[21] Je voudrais que le prieur leur eût appris aussi dans quel temps Niobé fut canonisée. Ce fut sans doute à cette époque éclairée où le dieu Pan a prêté à Moïse sa flûte païenne.

[22] Les Saxons semblent avoir désigné par ce nom une classe de serviteurs militaires, quelquefois libres, quelquefois serfs, mais dont le rang était au-dessus de celui de domestiques ordinaires, soit dans la maison royale, soit chez les aldermen et thanes. Mais le mot cnicht, qui maintenant s’écrit knigt, ayant été reçu dans la langue anglaise comme l’équivalent du mot normand chevalier, j’ai eu soin de ne pas m’en servir dans la première signification, pour éviter la confusion.

[23] Surquedy et outrecuidance, insolence et présomption.

[24] Si quelqu’un, inspiré par le démon...

[25] Les mantelets étaient des défenses provisoires et locomobiles composées de planches à l’abri desquelles les assiégeants s’avançaient pour attaquer les places fortes. – Les palisses étaient de grands boucliers qui couvraient tout le corps et dont on se servait dans la même occasion.

[26] Les châteaux et villes gothiques avaient, au-delà des murs extérieurs, une fortification composée de palissades, appelée barrière, qui était souvent le théâtre de combats acharnés, puisqu’il fallait nécessairement les enlever avant de s’approcher des murs.

Beaucoup de ces vaillants faits d’armes qui ornent les pages chevaleresques de Froissard eurent lieu aux barrières des places assiégées.

[27] L’auteur a quelque soupçon que ce passage est imité de l’apparition de Philidaspès devant la divine Mandane, quand la cité de Babylone est en feu et qu’il lui propose de l’enlever à travers les flammes. Mais ce larcin, si c’en est un, serait un peu trop sévèrement puni par la pénitence d’avoir à rechercher le passage original dans les interminables volumes du Grand Cyrus.

[28] L’antiquaire comprendra sans peine qu’on a voulu imiter dans ces vers la poésie antique des scaldes, les ménestrels des anciens Scandinaves, cette race si heureusement dépeinte par le poète lauréat :

 

Sévères à punir et opiniâtres à souffrir;

Qui sourirent à la mort.

 

La poésie des Anglo-Saxons, dans les temps plus civilisés qui suivirent leur conversion, fut d’un caractère différent et plus doux; mais, dans les circonstances où se trouve Ulrica, on peut naturellement supposer qu’elle revienne aux accents sauvages qui avaient animé ses ancêtres au temps du paganisme et de leur indomptable férocité.

[29] Les notes du cor de chasse étaient autrefois appelées mots, et on les rend, dans les anciens traités de chasse, par des paroles écrites et non par des notes musicales. W. S.

[30] L’échange d’un coup de poing avec le prêtre pétulant n’est pas entièrement contraire au caractère de Richard Ier, s’il faut en croire les romans. Dans un de ces livres très curieux, ayant trait à ses aventures dans la Terre sainte et à son retour de ces contrées lointaines, on rapporte qu’il eut affaire de pugilat à peu près dans le même genre pendant sa captivité en Allemagne. Son adversaire était le fils du principal geôlier, qui avait eu l’imprudence de lui porter un défi pour cet échange de coups de poing. Le roi s’avança comme un homme ferme, et reçut un coup qui l’ébranla. Par compensation, et ayant à l’avance enduit sa main de cire, pratique inconnue, je crois, aux experts modernes de la boxe, il rendit le coup sur l’oreille avec tant d’usure, qu’il tua sur place son adversaire. (Voyez, dans les extraits des romans anglais d’Ellis, celui de Coeur-de-Lion.)

[31] Mettre la main sur les serviteurs de Dieu.

[32] Je vous excommunie.

[33] On rapporte qu’un commissaire a reçu une consolation semblable de la part d’un certain général en chef à qui il était venu se plaindre qu’un officier général avait employé envers lui une menace du genre de celle d’Allan-a-Dale.

[34] Par nécessité, et pour chasser le froid.

[35] Fameux voleur.

[36] Au nombre des choses sacrées.

[37] Il est curieux d’observer que, dans tous les états de la société, une sorte de consolation spirituelle reste aux membres de la communauté, quoique ceux qui la composent se trouvent réunis pour des objets tout à fait opposés à la religion. Une bande de mendiants a son patrice, et les bandits des Apennins ont parmi eux des hommes qui remplissent les fonctions de moines et de prêtres, qui les confessent et leur disent la messe. Il va sans dire que ces révérends personnages sont obligés, dans une pareille société, d’assortir leurs manières et leurs moeurs à l’esprit de la communauté dans laquelle ils vivent, et que, si, de temps en temps, ils obtiennent une sorte de respect pour les dons spirituels qu’on leur attribue, ils sont généralement chargés de ridicule, parce que leur caractère est en désaccord avec tout ce qui les entoure.

De là sont venus le prêtre belliqueux dans la vieille comédie de sir John Oldcastle, et le célèbre frère de la bande de Robin Hood. De tels caractères n’étaient pas tous imaginaires. Il existe un monitoire de l’évêque de Durham contre des clercs irréguliers de cette catégorie qui avaient l’habitude de s’associer avec les brigands des frontières, et qui profanaient les plus saints offices des fonctions ecclésiastiques en les célébrant pour le bien des voleurs, des brigands et des assassins, au milieu des ruines et dans les cavernes, sans égard pour les formes canoniques, avec des ornements déchirés et salis, et en tronquant les rites d’une façon tout à fait inconvenante.

[38] Champions fameux dans les ballades populaires d’Angleterre.

[39] Nom d’une des portes de la ville d’York.

[40] Réginald Fitzurze, William de Tracy, Hugh de Morville et Richard Briton furent les gentilshommes de la maison de Henri II qui, excités par quelques violentes expressions échappées à leur souverain, tuèrent le célèbre Thomas Becket.

[41] Dans les ordonnances des chevaliers du Temple, cette phrase se trouve sous plusieurs formes, et se rencontre dans presque tous les chapitres, comme si c’était le mot d’ordre de la confrérie; cela peut expliquer peut-être pourquoi il revient si souvent dans la bouche du grand maître.

[42] Voyez le XIIIe chapitre du Lévitique. W. S.

[43] Il faut encore renvoyer le lecteur aux règles de la pauvre confrérie militaire du Temple, qui se trouve dans les oeuvres de saint Bernard. W. S.

[44] Ce mot signifie exemption, excuse, et ici il se rapporte au privilège de l’appelante de comparoir par son champion au lieu et place d’elle-même, à raison de son sexe.

[45] Arbre du rendez-vous.

[46] Saint Nicolas est, dit-on, le patron des voleurs.

[47] La résurrection d’Athelstane a été souvent critiquée comme outrepassant les règles de la vraisemblance, même dans un ouvrage aussi romanesque. C’est un tour de force auquel l’auteur a été obligé d’avoir recours, vaincu par les supplications véhémentes de son éditeur et ami, qui ne pouvait se consoler de la mort d’Athelsthane. W. S.

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